Vertuo
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 |  Sujet: Les actualités des cryptomonnaies  Dim 14 Nov - 15:22 | |
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- L histoire du Bitcoin:
 L'histoire du Bitcoin commence le 18 août 2008, lorsque le nom de domaine bitcoin.org est enregistré. Plus tard, le 31 octobre de la même année, un lien vers un document rédigé par le mystérieux Satoshi Nakamoto et intitulé « Bitcoin: un système de paiement électronique pair-à-pair » a été posté sur une liste d’envoi sur le thème de la cryptographie. Le 3 janvier 2009, le réseau Bitcoin voit le jour, Satoshi Nakamoto mine en effet le genesis block (premier bloc de la blockchain, le bloc numéro 0).
Le premier logiciel Bitcoin a été lancé le 9 janvier 2009. Comme il était en open source (code en source libre), il présentait toutes les caractéristiques du Bitcoin, ce qui a permis l'émergence des autres cryptomonnaies. La première transaction Bitcoin a eu lieu le 12 janvier 2009, lorsque Satoshi Nakamoto a envoyé 10 Bitcoins à Hal Finney, l'un des premiers partisans de Bitcoin. Une autre opération notable a été l'achat de deux pizzas pour 10 000 Bitcoins.
La première et seule faille de sécurité majeure de Bitcoin a été découverte le 6 août 2010 et exploitée le 15 août. En l'espace de quelques heures, la transaction a été repérée et effacée du registre des transactions après que le bogue a été corrigé et que le réseau a enclenché une fourche (fork), créant une nouvelle version du protocole Bitcoin.
- La Blockchain:
 C’est quoi la blockchain?
La blockchain est un registre contenant des données qui sont conservées sur un réseau décentralisé d'ordinateurs. Cette technologie, basée sur la confiance, peut changer radicalement le monde tel que nous le connaissons et redéfinir notre...
Depuis quelques années, la question « C’est quoi la blockchain? » est devenue l’une des recherches les plus populaires sur Google. Un nombre incroyable d’internautes recherchent aussi « La blockchain pour les nuls », « Tutoriel pour la blockchain » ou « Signification de la blockchain ». Les gens veulent se faire expliquer ce qu’est la blockchain.
Alors, c’est quoi la technologie blockchain?
Si on résume les choses, la blockchain est un registre où des données sont stockées et conservées par un système décentralisé d’ordinateurs.
Cette technologie, basée sur la confiance, peut changer radicalement le monde tel que nous le connaissons et redéfinir notre rapport aux informations et aux transferts de valeurs. Par exemple, les blockchains permettent d’envoyer de l’argent de façon numérique et de pair-à-pair sans passer par une banque. C’est une technologie qui permet d’éliminer les intermédiaires dans de nombreux secteurs traditionnels: le secteur bancaire, l’assurance, le divertissement, le secteur gouvernemental et bien plus encore. Même si c’est une technologie qui en est encore à un stade de développement précoce, elle est déjà utilisée dans la réalité pour les cryptomonnaies, pour le stockage de données gouvernementales, et beaucoup de joueurs, dans le secteur public et privé, sont en train d’explorer ses différentes applications.
La blockchain la plus populaire à ce jour est celle du Bitcoin.
Comment ça marche?
La technologie blockchain est expliquée dans bien des livres, mais concentrons-nous sur les éléments principaux en nous appuyant sur l’exemple du Bitcoin:
La technologie blockchain enregistre les informations liées aux transactions faites en Bitcoin ; d’où est venu l’argent et où il été transféré, la durée de la transaction, le montant transféré, les frais de transaction et bien d’autres informations. Toutes ces informations sont stockées dans une chaîne de blocs; imaginez un gros container. Dans le cas du Bitcoin, chaque bloc contient des données pour environ 2 000 transactions (chiffré à la fin 2017). Ces blocs sont inter-reliés grâce à la cryptographie.
Les blockchains peuvent stocker de nombreuses sortes de données: les détails des transactions de cryptomonnaies, les données d’un cadastre, l’historique d’un dossier médical, des dossiers d’assurés, l’historique lié à un accident de voiture, les données concernant les droits de propriété etc. Elles peuvent aussi servir de plateforme pour d’autres applications.
Les blockchains, en tant que registre horodaté et distribué de toutes les transactions, sont stockées la plupart du temps sur un réseau décentralisé d’ordinateurs appelés des noeuds. Chaque ordinateur conserve une copie de toute la blockchain en question.
Les caractéristiques des blockchains:
- Elles sont pratiquement immuables étant donné que si l’on voulait altérer l’information qui s’y trouve, cela demanderait une puissance informatique gigantesque. Plus la blockchain devient grande, plus elle devient sécurisée.
- Elles ont tendance à être transparentes car tout le monde peut consulter les données qui s’y trouvent, c’est le cas de la blockchain Bitcoin. Il suffit d’utiliser un explorateur de bloc Bitcoin (Bitcoin block explorer) et vous verrez toutes les transactions. Certaines blockchains en revanche, offrent plus d’anonymat.
- Elles ont tendance à être décentralisées, ce qui veut dire qu’il n’y a pas d’autorité derrière elles, contrairement à un système classique de base de données qui peut être mis hors service ou censuré si le propriétaire en décide ainsi. Avec la blockchain, même si une partie du réseau n’est plus accessible, elle restera opérationnelle en tout temps. Il existe cependant des projets de blockchains qui favorisent une approche plus centralisée.
Toutes ces caractéristiques mises ensemble sont la promesse que beaucoup de choses de notre quotidien seront affectées positivement : elles se feront plus efficacement, de façon plus transparente, plus rapidement et à moindre coût.
Les types de blockchains:
Il existe deux sortes de blockchains:
La blockchain publique (comme Bitcoin), où tout le monde peut rejoindre le réseau de noeuds.
La blockchain privée (la plupart d’entre elles sont utilisées par des entreprises). Sur celles-là, seulement ceux qui ont la permission peuvent ajouter leurs ordinateurs au réseau.
- NFT:
 Mais qu’est-ce qu’un NFT exactement ? Encore un accronyme assez opaque de prime abord. NFT vient de l’anglais Non Fongible Token soit jeton non fongible.
Les NFT sont nouveaux et fascinants. Il s’agit de biens numériques uniques, en circulation depuis 2014, dont les transactions se font en cryptomonnaie. Utilisés pour indiquer la propriété d’un objet numérique (souvent une œuvre d’art numérique), ces jetons bouleversent les marchés du monde entier, aussi bien dans l’art et les jeux vidéo que dans l’événementiel et les assurances.
Vous n’y voyez toujours pas clair ? C’est normal, le sujet est complexe ! C’est pourquoi nous avons rédigé cet article pour vous aider à mieux comprendre les NFT. Suivez le guide !
Que signifie NFT ?
NFT signifie jeton non fongible. Commençons par le début : que signifie non fongible ? L’adjectif « fongible » est un terme économique qui fait référence à un bien ou à un actif pouvant être échangé contre un autre bien ou un autre actif de même valeur. Par exemple, un billet d’un dollar est fongible, car il peut facilement être échangé contre un autre billet d’un dollar de même valeur.
Un élément « non fongible » ne peut pas être échangé contre quelque chose de valeur égale. Une parcelle de terrain est non fongible, puisque chaque terrain a ses propres caractéristiques, et trouver une autre parcelle dont la valeur est strictement identique est difficile, voire impossible. L’art est un autre exemple d’actif non fongible, étant donné que sa valeur est très subjective. C’est là qu’interviennent les NFT.
Un NFT garantit la propriété exclusive d’un actif numérique (par exemple, celle d’une œuvre d’art, un achat dans un jeu vidéo ou un tweet - oui, un tweet !). Vous pouvez acheter un NFT à un certain prix, mais le fait qu’il soit non fongible permet à sa valeur marchande de fluctuer
- Les Altcoins:
 Que sont les altcoins et en quoi diffèrent-ils du Bitcoin?
Aujourd'hui, plus de 2000 altcoins circulent sur les marchés de la crypto. Vous vous demandez peut-être si nous en avons besoin, mais la vérité est qu'il ne s'agit que d'une concurrence sur le marché libre.
Que sont les altcoins? Sont-ils bons ou sont-ils simplement des répliques bon marché de l'original, le seul et unique Bitcoin?
Vous serez peut-être surpris d'apprendre que le premier altcoin à entrer sur le marché aux côtés de Bitcoin a été créé en 2011. Namecoin (NMC) était destiné à décentraliser l'enregistrement de noms de domaine sur le Web et était également utilisé comme monnaie numérique alternative.
Aujourd'hui, plus de 2000 altcoins circulent sur les marchés de la crypto. Vous vous demandez peut-être si nous en avons besoin, mais la vérité est qu'il ne s'agit que d'une concurrence sur le marché libre. Chacun est libre de lancer sa propre cryptomonnaie. Et tous ceux qui le font pensent, ou du moins prétendent, avoir quelque chose d'unique à offrir. Mais dans la pratique, la plupart d’entre elles sont des cryptomonnaies ou des jetons de récompense pour certaines applications et plateformes. Malgré leur nombre élevé, seuls les plus forts survivront pour parvenir à une adoption en masse.
La concurrence croissante fait-elle du mal à Bitcoin? Dans la plupart des cas, cela ne fait que pousser l'espace crypto vers l'avant. En outre, tous les altcoins ne sont pas des copies directes de Bitcoin et comportent souvent des propositions de valeur uniques.
Dans ce guide, nous survolerons dix altcoins, ce qu'ils font et ce qu'ils veulent réaliser. Les altcoins abordés dans cet article sont les suivants: Litecoin (LTC), Ethereum (ETH), EOS (EOS), Ondulation (XRP), Tether (USDT), IOTA (MIOTA), Cardano (ADA), Bitcoin Cash (BCH), Tron ( TRX) et Monero (XMR).
Litecoin (LTC). Comme Bitcoin, le Litecoin est une monnaie numérique ayant un seul objectif: les paiements numériques décentralisés. Créé en 2011 pour répondre aux lacunes perçues dans Bitcoin, il offre des transactions plus rapides, des frais moins élevés et une offre de jetons plus importante. Charlie Lee, fondateur et ancien ingénieur de Google, explique simplement: «BTC, c’est de l’or numérique. LTC est de l'argent numérique».
Ethereum (ETH). Ether est une monnaie numérique décentralisée de deuxième génération plus avancée. Il exploite la plateforme Ethereum, également appelée «ordinateur du monde». Il est utilisé pour exécuter des contrats intelligents, des applications décentralisées (dapps) et est également la monnaie numérique la plus populaire pour financer les ICO. Comme d’autres monnaies cryptographiques, ETH est également largement accepté comme moyen de paiement.
Jeton EOS (EOS). EOS est une autre monnaie numérique de deuxième génération, blockchain et semi-décentralisée, conçue pour propulser les dapps et les DAO (organisations décentralisées). Il est en concurrence avec Ethereum pour le titre de meilleure plateforme de contrats intelligents au monde. Fondamentalement, EOS est plus rapide et plus évolutif qu’Ethereum, mais il sacrifie la décentralisation pour une telle fonctionnalité. Pour cette raison, EOS est régi par un consensus de preuve de participation (dPoS) et utilise la constitution d'EOS pour définir les règles de la plateforme. En outre, EOS est bien plus jeune qu'Ethereum et n'est pas encore largement accepté.
Bitcoin Cash (BCH). Comme Litecoin, Bitcoin Cash est un fork de Bitcoin né au cours de l'été 2017. Ses fondateurs l’appellent le «vrai Bitcoin». En définitive, BCH s’attaque aux lenteurs des transactions de Bitcoin, à sa consommation élevée d’énergie et aux problèmes de redevances, mais il n’a pas réussi jusqu’à présent à gagner la reconnaissance de la communauté. Comme Bitcoin, il s’agit d’une monnaie numérique pour les paiements.
Ripple (XRP). XRP est un autre jeton numérique pour les paiements. En outre, Ripple Labs l'utilise également comme source de liquidités pour les paiements fiduciaires transfrontaliers en temps réel. Pour cette raison, on l'appelle souvent «jeton des banques». Cette pièce est conçue pour être l'actif numérique le plus rapide et le plus évolutif.
Tether (USDT). Tether est l'actif numérique stable le plus populaire de l'espace. C’est une devise stable liée au dollar américain avec un ratio de 1:1. Un Tether vaut toujours 1 USD et peut être échangé contre un virement à tout moment. Il combine essentiellement les avantages de la technologie blockchain et la stabilité des monnaies fiduciaires, réduisant ainsi la volatilité sur des marchés par ailleurs extrêmement instables. Les traders l'utilisent souvent pour couvrir leurs fonds en période d'incertitude. En outre, il peut être utilisé comme moyen de paiement, car il peut être envoyé n'importe où dans le monde via la blockchain. Néanmoins, contrairement à Bitcoin ou Ethereum, Tether est hautement centralisé et ses transactions peuvent être interrompues à tout moment par Tether Company Limited.
TRON (TRX). TRON est une monnaie numérique semi-centralisée pour les systèmes de divertissement et de génération de contenu numériques. Le protocole TRON offre une prise en charge de l’évolutivité, de la haute disponibilité et de l’informatique à haut débit (HTC) pour la création d’applications décentralisées dans l’écosystème TRON. En outre, il est compatible avec les contrats intelligents Ethereum. L'objectif principal du réseau est de décentraliser la diffusion sur le Web. La pièce de monnaie TRX est utilisée pour partager du contenu sur le réseau et récompenser les créateurs de contenu qui contribuent au réseau. Par conséquent, il peut être classé à la fois comme une devise numérique et un jeton d’utilité.
Monero (XMR). Il s'agit d'une cryptomonnaie décentralisée axée sur la confidentialité et conçue pour effectuer des paiements anonymes. C'est l'une des plus anciennes devises du marché depuis son lancement en 2014. Chaque utilisateur XMR peut contrôler son niveau de visibilité et ses données personnelles. En outre, il est beaucoup plus rapide et plus évolutif que Bitcoin. Malgré cela, les fonctions de confidentialité des pièces ne sont pas toujours utilisées pour le bien, comme l'indique sa popularité croissante sur le Web sombre et d'autres incidents néfastes.
Cardano (ADA). ADA est le jeton natif de la plateforme Cardano. Il est conçu pour être une cryptomonnaie de troisième génération, capable d’alimenter des contrats intelligents, des applications réseau, des chaînes latérales, des métadonnées et des calculs multipartites distribués. Bien que toujours en développement, le projet se veut un nouveau Bitcoin plus performant, plus rapide, évolutif et économe en énergie avec une sécurité sans compromis.
IOTA (MIOTA). IOTA est un projet novateur pour le futur d’Internet des objets (IoT). Il permet de réaliser des transactions rapides entre machines IoT. Bien que cette fonctionnalité soit encore légèrement en avance sur son temps, MIOTA peut également être utilisée comme cryptomonnaie pour les paiements réguliers, ce qui en fait une monnaie numérique légitime.
Comme indiqué dans les exemples ci-dessus, les cryptomonnaies les plus populaires diffèrent par leurs idées et leurs cas d'utilisation. Bien que certaines d’entre elles aient un créneau plus spécialisé que d’autres, elles cherchent surtout à obtenir un avantage sur le Bitcoin en échangeant certains aspects technologiques. En regardant au-dessous des dix pièces les plus vendues, vous découvrirez probablement davantage de plateformes dapps et de devises de paiements, ainsi que des jetons utilitaires et adossés à des actifs avec des cas d'utilisations encore plus spécifiques.
- métavers:
 C'est le buzzword du moment : le "metaverse", ou "métavers" en bon français. Facebook contribue fortement à la résurgence du terme, non seulement en réarticulant sa mission autour de ce concept, mais aussi en changeant de nom pour refléter cet objectif, devenant Meta.
Cette annonce n'est pas vraiment surprenante : Meta investit massivement dans le domaine de la réalité virtuelle et augmentée depuis maintenant sept ans. L'entreprise emploie plus de 10 000 personnes sur ces thématiques et aura dépenser plus de 10 milliards de dollars sur le sujet rien qu'en 2021.
Elle compte recruter 10 000 personnes supplémentaires en Europe pour y travailler et s'est bati un solide écosystème de développeurs. Cela fait longtemps que Mark Zuckerberg a parié son avenir sur cette vision. En revanche, c'est la décision d'adopter et de mettre en avant ce terme spécifique, dont le concept même n'est pas très bien défini, qui peut interroger.
META-QUOI ?!
Le terme est un néologisme inventé par le romancier Neal Stephenson pour son livre Le Samouraï Virtuel (Snow Crash), publié en 1992, à partir du mot univers modifié par le préfixe "méta-" emprunté au grec. Inutile de rentrer dans des considérations étymologiques sans importance : le terme sert d'alternative au "cyberspace" popularisé par William Gibson, l'un des créateurs du genre cyberpunk.
Stephenson le décrit comme le successeur de l'Internet, qui prend la forme d'un monde numérique en 3D dans lequel les utilisateurs évoluent sous forme d'avatars. L'équivalent d'un jeu de rôle massivement multijoueurs (MMORPG), en quelque sorte, mais utilisé globalement comme unique source de divertissement ou presque dans un monde dystopien. L'auteur imagine une immense avenue faisant des dizaines de milliers de kilomètres de long, tout au long de laquelle se trouvent divers espaces publics ou privés.
Le reste n'a que peu d'importance, car l'usage du mot n'a aujourd'hui pas grand chose à voir avec son origine, de l'aveu même de Mark Zuckerberg et des dirigeants de Meta. Il s'inspire autant de ce roman que du plus récent (et bien moins bon) Ready Player One, dans lequel se côtoient une foultitude de personnages et environnements tirés de la pop culture des années 1980 et 1990 (le droit de la propriété intellectuelle ayant apparemment cessé d'y être revendiqué par les ayants-droits).
En résumé, la vision de Facebook et des autres acteurs de la réalité virtuelle et augmentée est celle d'un ensemble d'espaces virtuels qui sont interconnectés et dans lesquels différents utilisateurs peuvent partager des expériences immersives en 3D temps réel. En gros, c'est comme si on pouvait passer d'un jeu vidéo à un autre en conservant le même avatar et la même interface, avec la même simplicité que pour traverser une pièce dans la vraie vie. On pourrait s'y divertir, travailler, apprendre.
UN CONCEPT INSPIRÉ PAR LES JEUX VIDÉO
L'idée d'un monde virtuel permanent et massivement multi-utilisateurs n'est évidemment pas sans rappeler les jeux de rôle en ligne massivement multijoueurs (MMORPG), et c'est la comparaison vers laquelle tout le monde s'est tourné après l'annonce de Meta. Beaucoup de journalistes et observateurs ont évoqué Second Life, application sortie en 2003 qui proposait un monde virtuel dans lequel n'importe qui pouvait se construire un espace, créer des objets, personnaliser son avatar et même acheter et vendre des services.
La comparaison n'est pas dénuée de sens en ce que l'aspect mercantile était très mis en avant par Second Life et que son éditeur le décrivait comme une réalité alternative et pas un jeu. On rappellera néanmoins que Second Life n'a jamais été particulièrement bien optimisé et ne fut pas commercialement un succès. Il était éclipsé avant même sa sortie par des jeux comme EverQuest, sorti en 1999 et dont la 28è extension, Terror of Luclin, sortira en décembre 2021, puis World of Warcraft, lancé fin 2004.
La vision de Meta est d'ailleurs sans doute plus inspirée par les jeux vidéo, en l'occurrence par Fortnite (développé par Epic Games), Minecraft (Mojang), Roblox (Roblox Games) ou VRChat (VRChat Inc). Ces titres, ultra populaires auprès des moins de 20 ans, permettent une expérience communale en ligne dans laquelle le gameplay est souvent facultatif. Ils sont en quelque sorte les héritiers des MMORPG d'antan de par cette utilisation comme "chat room avec une interface graphique". Et Epic tout comme Roblox disent très clairement vouloir créer ce fameux métavers.
Roblox propose une expérience qui en est d'ailleurs déjà très proche. Il met à disposition des outils de développement simplifiés mais puissants qui permettent à ses utilisateurs (pour beaucoup des enfants) de créer leur propre monde et de le publier gratuitement ou contre monnaie sonnante et trébuchante. Ces expériences vont du jeu très simple à la production premium qu'on croirait sortie d'Unreal, et peuvent gérer les casques de réalité virtuelle. VRChat est aussi très en avance avec des avatars intégralement customisables et complètement interactifs (full body tracking), plus la possibilité de créer n'importe quel environnement.
De bien des manières, Horizon Worlds, l'application de réalité virtuelle sociale de Meta (toujours pas sortie en Europe après des années de développement), s'inspire d'ailleurs directement de Roblox. Ce dernier reste pourtant encore assez peu connu du grand public, malgré une valorisation en bourse de plus de 50 milliards de dollars. Il a connu ce week-end une panne globale de presque trois jours sans que cela ne fasse les gros titres.
Cette attirance de la part de Meta n'est pas dure à comprendre : il suffit de regarder ses origines en tant que "social media company". Sa mission reste d'ailleurs de "connecter les gens", d'après Mark Zuckerberg. Se positionner comme œuvrant à la même chose qu'avant, mais en 3D immersive est donc une façon pour le dirigeant de rassurer ses investisseurs tout en se lançant à plein corps dans le développement de technologies de réalité virtuelle et augmentée, qu'il perçoit comme la prochaine grande plateforme informatique.
On rappellera au passage que Meta cherche désespérément à lutter contre le déclin de l'attractivité de ses réseaux sociaux auprès des jeunes. S'inspirer de Roblox ou Fortnite semble assez logique de ce point de vue.
Dernière édition par Vertuo le Dim 28 Nov - 17:07, édité 22 fois | |
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