Ce n'est pas un rp, ce sont d'autres choses

Rêve nocturne

Quand dans tes yeux noisette mon regard se plonge,
Quand je nous revois lors de cette nuit d'été
Seuls sur cette plage, à l'ombre de ce palmier
La nostalgie m’étreint, tout n'est plus qu'un songe.

Quand dans mon âme résonne ta douce voix,
Et qu'alors, dans mon coeur, il n'y a plus que toi,
Je me surprend à rêver de ce souvenir
Quand, l'âme à nu, nous n'avions rien besoin de dire.

Quand, dans la nuit, j'entends ton rire cristallin
Quand, dans l'obscurité, je vois ton doux visage
Quand je ne vois plus que toi du soir au matin,
Qu'elle me manque, cette soirée à la plage.

La nostalgie m'étreint, tout n'est plus qu'un songe.
Seul sur cette plage, à l'ombre de ce palmier,
Je veux te revoir, comme cette nuit d'été.
Alors je t'attends, toi, la reine de mes songes.

Au détour d'une allée
Sans lendemain calculé,
Mon corps, à mon esprit,
Se voue à payer le prix.

Saveur amer d'une vie langoureuse,
L'odeur du liquide se répand.
Je baigne, je rampe tel un serpent
Sans épargner la plaie douloureuse.

Ce liquide carmin s'écoule
De mon corps qui s'écroule.
Folle hérésie qui m'émerveille
Par cette couleur vermeil.

Ô quel contraste farouche.
Le blanc saigne le rouge,
Le rouge couvre le gris
Des pavés de Paris.

Coeur savoureux, cœur amoureux
Battant un tempo harmonieux,
L'on t'a dit de pierre et de glace
Car tu n'avais pas vu la Grâce.

Haineux, rebelle et belliqueux,
Pour personne tu ne battais.
Et du Bonheur, tu t'écartais.
Va, bat d'un tempo mélodieux.

Amoureux fou, tendre amoureux,
Ne refuse pas la passion.
Jette toi complet dans ce feuillages
Qui t'offre sa bénédiction.

Rêve d'elle, de cette dame,
Rêve de celle que tu aimes.
L'origine de cette flamme
Consumant ce que tu parsèmes.

Laisse la enfin t'envoûter,
Ose découvrir la douceur,
Ne t'isoles pas, cœur buté,
Ne cède pas à cette peur.

Ose battre pour cette fille.
Je le sens bien, que tu vacilles.
Tu l'aimes, ne bats que pour elle,
Tu sembles même avoir des ailes.

Totalement, complètement
Envoûté, touché par la Grâce.
Loin d'elle, tu as cette audace
De ralentir tes battements.

Tu oses nier son image,
Tu essayes de l'oublier
Mais ton esprit te fait barrage
Et tu te remets à prier.

Enfin, tu écoutes l'appel,
Tu te soumets à cette Belle.
L'amour t'accueille en son sein blanc
Et tu reviens plus fort, plus grand.

Quand je plonge dans ton regard
Je sens mon âme qui s'égare.
Je vogue au doux son de ta voix
Dans la nuit, les sens en émoi.

Dans cet empire couleur noisette,
Le coeur de l'impératrice en fête
M'enchante comme une sirène.
Moi, le marin dérivant en peine.

Elle est ma patronne,
Mon étoile la nuit.
Princesse qui reluit
A l'aube de l'automne.

Doucement, je la sens qui m'enlace.
Je le sens, le soleil en son sein.
Elle me réchauffe de sa grâce
Et je pleure, enfant assassin.